mercredi 16 novembre 2011

Un sujet en passant

Il suffit que nos amis communs prononcent son nom pour me faire trébucher.
Quand ceux qui la connaissent prononcent son nom quand je ne m'y attends pas, j'ai un petit hoquet. Un reflexe nerveux que je cache au fond de ma tête l'air de rien.
Quand on parle d'elle, parfois ça arrive, je prends soin de ne pas la nommer, je ne sais pas pourquoi, et j'espère que personne ne dira son nom. Et si d'un seul coup il arrive dans la conversation, alors ma pensée de l'instant loupe brutalement une marche avant de reprendre l'air de rien.
Personne ne le sait sans doute parce que je tire avec un flegme distingué sur ma cigarette dans ces moment là mais quand son nom vient dans la conversation sans t'en rendre compte c'est comme si dans ma tête ma voiture venait de caler en plein milieu du carrefour. Là où transitent tout mes flux vitaux.
Comme un électro-choc, quand ceux qui la connaissent disent son nom.

Encore aujourd'hui.
Encore. Aujourd'hui.

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