mercredi 10 septembre 2014

C'est normal d'avoir mal. Je comprend.

Tu sais à quoi je repense souvent ?
Alors qu'on a rompu mais que tu m'engueule parce que je te traite toujours mal.
Parce qu'on a rompu mais que je me comporte comme si on avait rompu. Tu sais à quoi je pense encore parfois ?
Ça me vient comme ça. Sans prévenir. Parce que ce n'est qu'une parenthèse dans les merde qu'on s'est faites subir. Parce qu'on s'en est fait plein. Toi physiquement, moi moralement. Tu sais à quoi je pense parfois alors que je suis devant mon écran d'ordinateur, et que je cherche la référence d'un bec de sax pour quand je m'y remettrais dans quelques années, ou que je cherche un objectif d'appareil photo qui ouvre trop grand et qui serait trop bien pour tel ou tel effet…
Pendant que tu m'engueule parce que tu souffres je ferme ma gueule parce que je sais que c'est dur ce que tu vis. Parce qu'une rupture c'est pas facile. Et que se faire jeter par quelqu'un qu'on aime c'est difficile à comprendre…
Je sais tout ça…
Et pendant que tu m'engueule tu ne sais pas à quoi je pense parfois alors même que tu es là et que je fais à manger, parce qu'on se voit encore juste pour le plaisir.
Parfois, sans crier gard, je repense à ce mec, chanteur de rock, tatoué, et bête comme ses pieds. Je repense à ce type que même toi qui as douze ans de moins, tu trouve un peu borné et narcissique. Parfois je repense à ce mec avec qui j'ai eu un différent parce que j'étais en dépression et que je l'ai planté à une répétition.
Parfois alors que je mate un film, je mets pause. Parce que je ne veux pas me gâcher la suite du film, alors je vais jusqu'au bout de ma pensée.
Au milieu du film, je pense à ce mec que tu t'accorde à trouver plus bête que moi, et tellement moins intéressant.
Il n’empêche que tu lui as roulé une pelle parce qu'il roulait des mécaniques, le soir même où il me crachait à la gueule. Et qu'il savait parfaitement que nous étions ensemble.

Je repense à ce mec idiot parfois, qui me crachait dessus. Et à toi, qui a essayé de me défendre, après l'avoir embrasser.