lundi 26 novembre 2012

La chute le l'Empire

Quelqu'un pour me sauver. S'il vous plait.
J'etais un roque avant. Un cap. Que dis-je... Un cap. J'étais une pine insulaire alors qu'aujourd'hui loin des rêves de marin solitaire, j'ai regagné le continent, où m'amie m'attends en tablier pour manger à vingt-deux heure quarante cinq. 
Me voilà courbant l’échine devant la demoiselle qui perturbe mes mirettes. De la merde dans les yeux? Non. Du cake au fruits.
Jamais je ne me serais laisser arracher au petit bois de ma petite cabane rustique pour les frasques de la vie de ces couples qui se traînent  avec leurs maux, jusque dans les soirées entre amis desquelles on repart à une heure raisonnable. Et aujourd'hui je suis embarquer dans les "mais non chouchou que je n'ai pas dit ça pour dire ça" avec de la barbe a papa dans la voix. Tu sais bien que c'est toi la meilleure, dit-il presque par nécessité.
Comment me suis-je laissé prendre? Par une jeune femme dont les courbes ont fait pliés mes idées reçue jusqu'à me rendre mielleux parfois? Comment.

Je ne sais même pas si c'est du parjure. Si on dira un jour de moi que je me suis dévoyé a cause de la volonté de bien faire. Un nouveaux Franck plus accueillant oubliant toute son amertume sur son passage. Ou si je suis sur la route de mon salut.
Je pourrais leur répondre à ces détracteurs que j'ai peut-être aussi réalisé que l'important ce n'était pas tout ça, Que finalement c'est bien aussi d'être simple et bien, et que regarde plutôt le plus important. Je devrais leur dire vite à ceux qui me critiques, que je préfère à tout cela me pencher sur la raison première qui ferait de mon existence un véritable enfer: moi. Et que régler le problème de mon accomplissement me permet d'être doux à côté sans avoir l'impression de perdre ma grande guerre. 
Je voudrais me justifier en leur disant tout cela. Que je suis un agneau mais que je n'ai pas cédé! Et ils prendraient une leçon. 
Mais, alors que je m'apprête à ouvrir la bouche pour me défendre, je vois. L'enfer.
Contrairement à ce que disait Sartre, l'Enfer ce n'est pas les autres. L'enfer c'est Personne.
Personne pour me regarder avec pitié. Personne pour me cracher mon petit bonheur mielleux à la gueule. Personne pour m'invectiver. Pour me dire Franck, ressaisit-toi!
Personne pour trouver à redire au sujet de ça. Ces récents petits chamallow qui sautillent par dessus chaque mot quand je lui parle à elle.
Au contraire. Ils trouvent ça bien.

Ils sont heureux pour moi. Ils sont contents. Rassurés peut-être, même, que je fasse enfin parti de cette grande famille. Que je sois devenu tellement plus compréhensible.
Alors je garde mes arguments tout prêts pour moi, au fond de la gorge. Morts-nés, Fauchés par l'approbation de tous ou presque, en pleine force de l'age, toutes c'est raisons que j'avais préparées pour justifier de mon changement récent d'attitude. Mais à cause d'eux et de leur intolérable consentement, plus personne pour me demander des explications.
Et plus aucune raison d'expliquer pourquoi j'ai changer. 
Plus aucune raison d'expliquer en réalité qui je suis.
Et aucune raison d'expliquer pourquoi je ne le suis plus.